Hier soir, j'ai fait un heureux. À l’aéroport, on m’a refusé mon couteau qui pourtant était dans les normes (lame de moins de 6 cm), et que j’ai pris à chacun de mes voyages en avion. Motif, il a un cran d’arrêt. Après avoir signé vers la police des frontières une autorisation pour détruire l’engin, j’ai pu embarquer. (Détruire l’engin, ce sont eux qui le disent !). Il avait peu de valeur hormis que c’était un souvenir de Chine. Problème, pour le randonneur que je suis, le canif est aussi précieux que la truelle pour le maçon, car dès lors, comment couper mon saucisson ? Impossible de trouver le moindre canif alors que mon Fuet mûrit au fond du sac. Ce soir à Almansa, j’ai trouvé une de ces boutiques qui vendent tout et n’importe quoi et j’ai pu acheter un « service » de couverts en métal inox qui avait plutôt belle allure : 6 couteaux, autant de fourchettes, cuillères et petites cuillères pour 15 euros 95. Le tout devait bien peser 500 grs alors quoi faire de tout cela sachant que je n’avais besoin que d’un seul couteau. Plutôt que de le mettre à la poubelle, je les ai donnés à un couple d’Espagnols qui ne savaient pas comment me remercier. C’était ma BA du jour🤣🤣
Ce matin au départ d’Almansa ce fut un peu galère. J’ai l’habitude, surtout en sortant des grandes villes, de suivre les flèches jaunes (mais il y en a souvent peu en agglomération) et la trace GPS sur mon IPhone. Mais ce matin ça m’a conduit directement face à l’autoroute Valencia-Madrid. Pas de passage souterrain pour traverser et pas davantage de passerelle et je voyais les flèches jaunes de l’autre côté. Seule solution, profiter d’une accalmie dans la circulation et traverser. Problème, de l’autre côté, il y a ce grillage qui borde les autoroutes : pas d’autres solutions que de balancer le sac par-dessus et de passer à mon tour. Opération réussie ; je retrouve bien le Camino mais dans la bataille, j'ai perdu une bouteille d’eau ; pas grave, j'avais de la marge ! J’imagine le message qu’a pu lancer l’équivalent espagnol de notre 107.7 : « attention, animal en divagation sur l’autoroute ».
Ce matin, Ted est parti un peu plus tôt que moi, car il voulait enchaîner deux étapes, soit près de 40km. Moi, en troisième jour, je m’en sentais incapable.
Le soleil est toujours de la partie, mais avec un vent à écorner les bœufs.
Je ne rencontre que deux pèlerins : une Norvégienne à vélo et un Hollandais qui, comme moi, s’arrêtera à Tolède.
Déjeuner pèlerin en arrivant : 12 euros pour un menu complet, puis recherche d’un hébergement. Il y a deux hôtels dans la ville, dont l’un est fermé et l’autre est complet. Sur le coup ça fait un peu flipper ! Je vais à la mairie qui dans ce genre de cas trouve des solutions ; c’est le cas aujourd’hui, on me propose une chambre individuelle à 7 euros (avec sanitaire). Que demander de mieux !
À demain pour d’autres aventures 🤣🤣
Le problème avec Google qui gère ce blog, c’est qu’il ne respecte pas la chronologie des photos.
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Salade de calamars aux oignons ; c’est froid et délicieux |
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