Super nuit, couché à 21h, levé à 8h. Je m’aperçois alors que je suis seul dans l’albergue. Ted a déjà plié bagage ! Très discret, il ne m’a même pas réveillé ! Il m’a dit qu’il voulait partir de bonne heure. Le problème, c'est que dans cette région et à cette époque de l’année, avant 8 heures, il faut prendre la frontale. Je pense qu’il veut planter sous chevalet à différents endroits ! Gîte propre, mais équipé a minima : même pas un four micro-ondes pour chauffer son café !
Hier soir, j’ai fait les courses, les premières et ce matin, je trouve effectivement que le sac est rudement lourd ! Aujourd’hui, il ne faut pas plaisanter avec l’eau, près de trente kilomètres et sans point d’eau d’autant que soleil et chaleur sont annoncés pour la journée. J’en ai pris 2 l, car la soif, j'y ai goûté, c’est le cas de le dire ! C'était dans les Cévennes sur le Stevenson, au point que j’en ai fait tout un poème . Cliquez sur le lien : https://poemesducamino.blogspot.com/search/label/Soif%20de%20vivre?m=1
Après les grimpettes d’hier, aujourd’hui beaucoup moins de dénivelé. Le chemin serpente sur les plateaux au milieu de champ de céréales, mais à cette saison il y a belle lurette que la graine est dans les greniers ou dans les moulins !
Vers midi, je retrouve Ted, installé à un croisement de chemins : il fait la pause déjeuner. Il me dit avoir une surprise pour moi. Il sort et déplie sa credentiale pour montrer que sur une page entière, il a fait un dessin au crayon de moi ; c’est bien réussi, il n’a même pas oublié les rides. Hier, nous avions fait un selfi et il a travaillé à partir de ça. Je m’étais étonné qu’il ait gardé longtemps la lumière allumée dans sa chambre ; maintenant, je comprends. C’est le genre de relation entre les marcheurs que l’on ne trouve que sur les Chemins de Compostelle !
Je le laisse tranquillement déjeuner et je poursuis mon chemin vers Almansa😀. Une jolie ville, dominée par un château qui a dû connaître ses heures de gloire.
Ce soir, je suis hébergé au couvent de las Esclavas de Maria.
Même pas enlevé les rides ; thank you Ted
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