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Comme cela arrive de temps en temps, tout ne s’est pas passé comme prévu. Au réveil dimanche matin, réception d’un SMS d'EasyJet, m’annonçant que le vol prévu à 18h pour València était supprimé : ça vous met en forme dès le matin ! Easyjet me propose alors un vol le lundi matin à 6 heures ou un le mercredi. Pour ne pas bouleverser mon planning, j’ai opté pour celui du lundi, même si ce fut un peu compliqué, dans un délai si court, de trouver un hôtel à proximité de l’aéroport.
Arrivé ce matin vers 8 heures à Valence, un peu de métro pour gagner le centre-ville, puis 1 h 30 de train pour rejoindre le départ de ma première étape à Moixent.
J’ai effectivement zappé trois étapes pour éviter la sortie de la ville avec du trottoir, des ronds-points et des zones industrielles dont on ne voit pas le bout . Quelques fois, il faut s’asseoir sur les principes 🤣
De València à Moixent il y a peu de dénivelé. Ce sont les plaines côtières où l’on cultive des fruitiers et particulièrement les agrumes. En traversant la plaine en train, j’ai vu tous ces orangers qui donnaient envie, car les fruits semblaient déjà prêts à mettre sur les étals des commerçants. Je me disais que s’il y en avait sur mon parcours, j'allais me régaler ! Que neni, dès que l’on arrive à Moixent, on prend rapidement de l’altitude et les agrumes laissent la place aux oliviers et amandiers : c’est moins tentant !
Il y a bien quelques vignes, mais à cette saison, plus rien à grappiller !
Donc après Moixent ça monte très fort pour atteindre un plateau à 600 m d’altitude ; pour une première étape, ce n'est pas cool !
J’arrive complètement cassé, d’autant que le village est au sommet d’une butte. Ce soir, j'ai choisi de dormir en albergue, ces gîtes que la ville met à disposition des pèlerins pour une participation modique. À cette saison, il n’y a plus d’hospitalier, les pèlerins doivent retirer les clés à la policia locale sans oublier de les ramener le matin. J’ai fait ce choix sur la première étape de l’albergue plutôt que l’hôtel pour voir s’il y avait des pèlerins sur le Camino, car la plupart sont dans les albergues, pas dans les hôtels. Il y en a au moins un qui va partager le dortoir avec moi ; c’est un Canadien qui se prénomme Ted. Dans chaque ville, après l’étape, il s’attable à un bar et peint ce qu’il a devant les yeux.
Quelle journée !
Ci-dessus les dessins de TED sur le Chemin
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La cité des Arts |
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La gare de Valencia |
Peu de fruits sur les oliviers ; ce qui explique que l’huile a doublé de prix . Une cata pour l’Espagne 1er producteur mondial .

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Ted au boulot |
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